Le jardin de curé, qui pouvait être aussi celui d’un évêque ou d’une congrégation religieuse permettait de cultiver, pour quelques personnes, des légumes et fruits, ainsi que des fleurs et plantes médicinales.
Il était clos et situé près d’églises ou de presbytères et n’avait donc pas un rôle ornemental mais bien utilitaire.
Il peut paraitre un peu brouillon dans sa forme car il mélange joyeusement légumes, fleurs, herbes aromatiques… Souvent des plantes rustiques, utiles. On y trouve peu de pelouse, sauf peut-être sur les allées et on peut y apercevoir des châssis de serre réalisés avec d’anciennes fenêtres.
Par ailleurs, aucun produit chimique n’est utilisé, juste de savants mélanges maison ou, au pire, un peu de bouillie bordelaise.
De nos jours, il a plutôt laissé place à une séparation entre la partie d’agrément et la partie potagère, même si sa grande richesse lui confère un véritable supplément d’âme.